Avec le "soutien inconditionnel" de la plupart des pays occidentaux, l'innommable massacre des populations palestiniennes à Gaza et dans les territoires occupés de Palestine continue.
Malgré la condamnation des autorités internationales, malgré les résolutions de l'ONU qui appellent à un cessez-le-feu, le gouvernement israélien continue son blocus sur la bande de Gaza. Le bombardement des hôpitaux et le déplacement incessant des civils sont des crimes de guerre contre lesquels ceux qui s'étaient empressés, après le 7 octobre, d'apporter leur soutien à Benyamin Netanyahou, s'abstiennent bien de protester.
Le déséquilibre de la couverture médiatique de ce conflit est patent. En raison d'un syndrome de culpabilité permanent, le soutien des gouvernements et des opinions publiques des pays occidentaux envers l'Etat israélien est toujours présent, quelles que soient la probité et l'orientation politique de ses dirigeants.
Pourtant des enfants meurent, des civils sont persécutés, les droits d'une population sont foulés aux pieds, la survie d'un peuple est en jeu. Pour d'autres, on appelle bien ça un génocide. Ce terme est refusé par des bien-pensants au nom d'une histoire particulière des génocidaires et d'un passé tragique.
Aujourd'hui, la tragédie est en train de se dérouler devant nos yeux. Il sera bien tard demain de la reconnaître...
