Dans Actualités
A ma droite, Bernard Arnaud, polytechnicien, patron milliardaire du groupe LVMH ; à ma gauche, Michel-Edouard Leclerc, docteur en sciences économiques, titulaire d'une maîtrise de philosophie et d'une maîtrise de sciences politiques, patron des Centres Leclerc.
Nos patrons français, à l'image des politiques français, s'écharpent par medias interposés.
Comme d'habitude, les grands patrons qui le peuvent font du chantage à la délocalisation.
En cette période de déboutonnage des idées libérales consécutif à l'élection de Donald Trump, des pressions insupportables s'exercent sur les décideurs politiques pour épargner les plus riches de l'effort de solidarité nécessaire envers l'ensemble des Français.
La surprise, c'est la montée au créneau de Michel-Edouard Leclerc qui, lui, ne peut délocaliser ses supermarchés, il est vrai.
Les arguments de Bernard Arnault font aussi sursauter les syndicalistes qui imaginent bien que les sacrifices demandés aux très grandes fortunes ne vont pas orienter leur destin vers la fréquentation des Restos du Coeur.
Ci-dessous la photo du petit bateau d'agrément (on appelle ça un yacht, paraît-il), appelé Symphony, mesurant 101 m de long (plus grand qu'un terrain de football) et appartenant à Bernard Arnault, le Caliméro supposé du budget 2025.
Faisons le pari que l"image et le prestige culturel de la France serviront encore les desseins du grand patron du luxe Made in France (encore à 20%) pour éviter une expatriation pitoyable. C'est plus les intérêts économiques que le sentiment patriotique profond du triste sire qui devraient le retenir encore quelques années.
Bon vent, Bernard...
