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Dans un article hallucinant sur "Causeur", Elisabeth Lévy avait, en novembre dernier, appelé à lyncher les femmes du mouvement MeToo qui dénonçaient les dérives du patriarcat ambiant et les faits qui atteignaient les femmes dans leur dignité.
Cibles privilégiées, les féministes, avec en première ligne les écologistes et tout particulièrement Sandrine Rousseau et Marine Tondelier.
L'influence trumpiste est maintenant partout dans les media et les mouches ont changé d'âne. Parmi les stars de l'image, Elisabeth Lévy est une pionnière.
Et parmi les cibles privilégiées des trumpistes : la culture woke, le féminisme, le droit-de-l'hommisme, la justice et la défense de l'état de droit.
En novembre dernier, anticipant le virage réactionnaire consécutif à l'élection de Trump, Elisabeth Lévy s'était, en vrac, payé le mouvement MeToo, les féministes, les écologistes, le système judiciaire français.
Et surtout, elle avait tracé une cible dans le dos de Sandrine Rousseau et Marine Tondelier, les traitant de lyncheuses à demi-mots, et prenant la défense de Nicolas Bedos, Julien Bayon, Gérard Depardieu ou Joet Starr.
J'avais trouvé ce procédé odieux et le contenu du papier nauséabond, censé dénoncer les "lyncheurs en ligne et délateurs à carte de presse" tout en participant au phénomène.
Aujourd'hui, Julien Bayou a été relaxé de toute poursuite et il est le seul à sortir blanchi de ce tas de fumier.
Ne rien céder à l'ignoble et laisser la justice passer sans ajouter aux faits est un impératif pour tout citoyen.
Ce n'est pas la philosophie des medias poubelles du type Causeur ou CNews, là où on peut lire ou entendre Elisabeth Lévy.
