
Pendant la quinzaine de jours des vacances de fin d'années, les familles ont bien du mal à réfréner leurs désirs de consommation, et tout est fait médiatiquement pour encourager cette tendance : reportage sur les menus, les produits de fêtes, publicités en tous genres.
L'année est ponctuée de ces dates à consommation obligatoire ou presque : 1er janvier, épiphanie, Saint-Valentin, mardi gras, Pâques, 14 juillet...
Cette tradition date du Moyen-Âge pendant lequel l'Eglise profitait de ces respirations festives pour souligner sa présence et imposer sa prégnance sur le quotidien des croyants.
La France est aujourd'hui une République laïque imprégnée des valeurs catholiques et a adopté les rites de l'ancienne religion.
Pour ma part, nous étions chargés d'organiser un des repas de famille pendant la période de Noël. Impossible de savoir si chaque membre de la famille est attaché à ces rites. Alors, il nous faut faire comme si.
Mais cela devient très difficile de faire cohabiter les envies de fête avec les habitudes alimentaires de plusieurs générations : les intolérances alimentaires (ah, le gluten !), les choix de vie (végétarians, végans, flexitariens...) interdisent de servir la plupart des plats traditionnels de cette période.
Alors, les vieux, comme nous, doivent s'adapter, se montrer ouverts et mailins. faute de quoi, le dialogue inter-générationnel deviendra difficile...
