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Charlie Dalin a bouclé son tour du monde à la voile en moins de 65 jours (15 de moins que Philéas Fogg) sur un bateau réunissant toutes les techniques de pointe dont les foils sont les parties les plus visibles. La voile est devenue un sport mécanique où la technologie est le facteur déterminant.
Le Vendée Globe, au départ, était une aventure humaine pour des marins aguerris allant se confronter à eux-mêmes sur les mers du Sud. Les meilleurs marins, les mieux préparés et les plus endurants, émergeaient de cette compétition et luttaient pour un classement, mais tous trouvaient la victoire dans le fait de pouvoir terminer leur parcours sains et saufs.
Aujourd'hui, c'est une compétition essentiellement technologique où 2 facteurs doivent être réunis en préalable pour participer d'une part, puis concourir pour la victoire : 1) trouver un financement permettant de construire un bateau et de constituer une équipe pendant 4 années ; 2) collaborer avec un archotecte naval performant pour partager des idées, être à l'affût des innovations technologiques et pouvoir les mettre en oeuvre...
Pour les financements, un pool de sponsors assez stable existe en France pour les épreuves de portée nationale comme l'est actuellement le Vendée Globe. Cette année, le bateau de Charli Dalin porte le nom d'une Mutuelle Assurance niortaise qui n'a pas, à proprement dit, de vocation internationale.
Pour les compétions de portée internationale, comme l'est par exemple la Coupe de l'América, ce sont nos multinationales qui se mobilisent.
Cette année, dans le Vendée globes, ce sont les foils qui ont apporté l'innovation décisive.
