Santé mentale en Afghanistan

Un fait divers a défrayé la chronique aujourd'hui : une femme afghane aurait défié les mollahs en se déshabillant dans la cour d'une prestigieuse Université de Kaboul. Prvocation ou pétage de plomb ? L'aspect sopntané du geste semble le plus probable, car la jeune femme venait juste d'être prise à partie par la police des moeurs pour une tenue indécente avant de se dévêtir.

Des hommes l'ont emmenée et l'ont internée en hôpital psychiatrique.

En cherchant bien, on s'aperçoit que la psychiatrie est une discipline très recherchée, mais pas assez répandue en Afghanistan. Pourtant, d'après les évaluations internationales, la santé mentale des afghans est manifestement mal en point. Et surtout celle des femmes...

Pas étonnant quand on connaît la pression exercée par la religion dans le pays. L'OMS relève une recrudescence des besoins depuis l'adoption de la Loi pour la promotion de la vertu et la prévention du vice (sic).

Si bien que le Haut-Commissariat aux Réfugiés (HCR), affilié à l'ONU, met en place des services de soutien psychosocial aux femmes afghanes au sein des dispensaires.

Le conflit au Proche-Orient et la guerre en Ukraine nous font oublier ces contrées plus lointaines qui se rappellent à nous via les mouvements de population. Raison de plus pour avoir régulièrement une pensée pour les femmes afghanes.