Dans un article de ce bloc, daté du 11 novembre, je titrais "Un échec annoncé". Le lieu, le contexte politique, les intérêts affichés des participants, tout cela indiquait que nous allions droit vers un non-accord ou un accord a minima de la Conférence pour le Climat.
Face à l'urgence climatique, aux menaces croissantes sur la biodiversité, tout le monde savait qu'un renversement des politiques économiques et un accompagnement des pays en attente de développement étaient nécessaires. En bref, il fallait mettre en avant responsabilité et solidarité.
Successivement, on a cru arriver à l'accord a minima, et on a eu finalement le non-accord. 300 milliards de dollars sont effectivement sur la table de cet accord, mais cela correspond à financer une compresse pour un patient atteint d'une hémorragie...
Les pays pauvres ont immédiatement dénoncé l'indigence de l'accord. Les apys engagés par le financement sous l'égide de l'ONU sont les pays occidentaux, dont les Etats-Unis. Or on sait bien que c'est en fait l'administration Biden qui a pris un engagement dont son successeur sortira probablement aussitôt investi.
La Chine, quant à elle, n'est pas engagée par le texte alors qu'elle est le plus gros pays émetteur de gaz à effet de serre.
Pauvre planète...
