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Paul Watson est en France.
A 74 ans, il respire l'air de la liberté et promet qu'il va continuer de lutter pour la protection des océans. Après cinq mois de captivité au Groënland, c'est une mauvaise nouvelle pour le Japon, mais une très bonne nouvelle pour les baleines...
Le fondateur de l'association Sea Shepherd va pouvoir passer Noël en famille, mais il promet de repartir en mer dans le grand Sud si le Japon reprend ses campagnes de chasse à la baleine dans le sanctuaire antarctique.
L'incarcération de Paul Watson au Groënland aura fait découvrir au monde entier plusieurs faits :
1) c'est bien le Danemark (pays européen) qui administre ce vaste territoire quasi-désertique qui fut autrefois le "pays vert" des Vikings ;
2) la chasse à la baleine (espèce protégée) est encore pratiquée par quelques pays (dont l'Islande et le Japon) malgré l'interdiction signifiée par les juridictions internationales ;
3) la police internationale a de bien étranges mécanismes lorsque des pays influents la saisit par l'intermédiaire d'Interpol, notamment avec l'édition de ces désormais fameuses "notices rouges".
Par l'action directe et médiatique, les hommes comme Paul Watson sont des lanceurs d'alertes indispensables pour mobiliser l'opinion internationale sur des enjeux planétaires.
Cela n'en fait pas forcément des modèles ou des héros, mais des éveilleurs de conscience qui mettent quelques petits grains de sable dans la grande machine libérale qui gouverne le monde.
baleines japon climat biodiversité Watson
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