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Les commentateurs politiques l'ont peu mis en évidence, mais la France a, dimanche 29 décembre, été l'auteur d'une opération militaire en territoire étranger. Elle a largué sept bombes sur 2 objectifs militaires en Syrie dans le cadre d'une "coalition antijihadiste internationale".
Il faut croire que nos militaires s'ennuyaient. A moins que nous manquions désormais de terrain de jeu depuis que les gouvernements africains nous expulsent de leur territoire les uns après les autres. Ou bien encore était-il tout juste temps de profiter de la faiblesse d'un pouvoir en train de s'installer en Syrie...
Peut-être même est-ce un mélange de ces 3 raisons.
Mais cette intervention sur un secteur ultra-sensible des avions français Rafale et de drones Reaper pose d'innombrables questions, tant sur le plan diplomatique que militaire.
D'où se sont donc projetés les avions et les drones ? Quelle menace représentait la cible ? Avions-nous l'accord des nouveaux maîtres de la Syrie ?
Avec quel mandat et quels alliés s'est effectuée cette frappe ? Les voisins de la Syrie étaient-ils partie prenante ? A quel niveau de commandement s'est décidée cette initiative ? Le nouveau Premier Ministre français faisait-il partie de la boucle décisionnelle ?
Il semble que la décision de la frappe soit tout de même à rechercher dans le cercle présidentiel, car ce sont les Ministres des Armées et des Affaires étrangères qui ont vendu la mèche.
De là à penser que Emmanuel Macron s'imagine en chef de guerre pour passer le temps avant de pouvoir reprendre l'initiative sur le plan de la politique intérieure...
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L'histoire d'un drapeau en dit long sur le pays qu'il représente. Drapeau à étoiles rouges ou vertes, 2 ou 3 étoiles et bandes horizontales différentes, la Syrie indépendante a connu au moins 5 bannières officielles différentes depuis 1920. Entre-temps, elle a été administrée pendant 26 ans par la France qui n'est pas pour rien dans les désordres actuels du Moyen-Orient.
