La censure du Gouvernement aura des effets pervers sur le budget, nous explique-t-on. Ainsi, les retraités pourraient voir le montant de leurs pensions augmenter au même rythme de l'inflation. Quel scandale !...
Effets pervers
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Dérapage d'intentions
Point de rupture dans l'exécution du budget, mais des inconvénients programmés, quelques bizarreries et, surtout, un bateau sans capitaine, ni gouvernail.
Tel devrait être, semble-t-il, l'état des finances publiques pour la fin de la présente année et le début de la prochaine.
En suivant la trajectoire suivie par le budget 2024, celui de 2025 va vivre une période cahotante et incontrôlée. Panique du côté des recettes où la visibilité et la cohérence ne seront pas au rendez-vous.
Surprise du côté des dépenses où la ceinture libérale va logiquement se déserrer, aussi bien du côté de l'Etat, mais surtout en ce qui concerne le budget de la Sécurité Sociale.
Ainsi, le déremboursement d'un gros paquet de médivaments n'aura pas lieu. Aussi, l'indexation des pension de retraite sur l"inflation s'appliquera dès le 1er janvier.
Les effets pervers sont innombrables et on en découvrira de nouveaux tant qu'un gouvernement stable ne pourra être nommé.
Et ce n'est pas demain la veille.
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La droite essaie de promouvoir un système de retraite par capitalisation. Dans notre histoire, ce système a déjà existé et n'a pas laissé de bons souvenirs dans la classe populaire.
Cela a conduit en 1945 les créateurs de la Sécurité Sociale à opter pour un régime par répartition.
