Alors que d'autres pays ont fait le choix de se confronter aux équipes israéliennes sur terrain neutre, le Ministre de l'Intérieur confirme le choix du Stade de France pour le match de football France - Israël du 14 novembre prochain.

Bruno Retailleau sait que des troubles sont inévitables dans ce contexte. Il compte sur le Préfet de Police, Laurent Nunez, pour canaliser la violence qui ne manquera pas de se manifester dans et en-dehors du Stade.

A Amsterdam, les troubles ont commencé la veille du match dans la ville lorsque les Ultras du Maccabi Tel Aviv ont arraché et brûlé des drapeaux palestiniens affichés sur différents bâtiments de la ville, puis ont déambulé en scandant des slogans anti-arabes. 3000 supporters ont tout de même été autorisés à entrer au stade dans le parcage visiteurs, mais une partie de ce public a refusé de respecter une minute de silence en hommage aux victimes des inondations en Espagne, multipliant à la place sifflets, fumigènes et chants.
Après le match, on a pu observer une série d'attaques brutales contre les supporters israéliens faisant une dizaine de blessés provoquant le courroux et l'indignation de Netanyahu qui a envoyé immédiatement 2 avions sanitaires à Amsterdam.
A Saint-Denis, le 14 novembre, quels que soient les dispositifs de sécurité et les autorisations données, il sera difficile d'éviter la confrontation entre les manifestants propalestiniens et les supporters israéliens. Le Ministre de l'Intérieur, quoi qu'il arrive, portera l'entière responsabilité des incidents éventuels.
