Combiner une discipline d'endurance avec une autre de précision est déjà une bonne idée. Adapter cette combinaison afin qu'elle fournisse un spectacle de qualité sur une durée raisonnable est une gageure que l'IBU (la fédération internationale qui gère ce sport) remet en question chaque année.
Une tradition française est en train de s'installer dans cette discipline qui était autrefois une chasse gardée des Allemands, des Russes et des pays scandinaves. Avec l'Italie, la France a trouvé quelques pionniers qui se sont hissés au top de la hiérarchie mondiale, et ont entraîné de jeunes adeptes encore meilleurs qu'eux.
Ainsi, le sportif français qui a remporté le plus de médailles olympiques et mondiales est un biathlète, Martin Fourcade, qui ambitionne de prendre la tête du Comité d'Organisation des Jeux Olympiques de 2030, si Laurent Wauquiez, qui le trouve un peu trop social, ne lui barre pas le passage.

La Coupe du Monde de biathlon est donc passionnante à suivre, car les meilleurs sont toujours suseptibles de passer au travers de leur tir, laissant une chance à des outsiders moins réguliers et talentueux.
Et les biathlètes sont très attachants, à l'image du très sympathique Johannes Boe, incroyable fondeur, tireur émérite et d'un fair-play à faire rougir un britanique sur un green de galf...
Et que dire des biathlètes féminines françaises, au top de la discipline, avec chacune d'entre elles des personnalités et des qualités très spécifiques et attachantes.
Les 4 mois d'hiver passent vite avec les compétitions de biathlon...
