Mes impôts, les vôtres, servent à financer des établissements comme celui-ci qui alimentent la concurrence avec le service public d'éducation nationale.
La ministre de l'Education Nationale, contrainte d'agir sous la pression médiatique, demande au Rectorat de Bordeaux une inspection du collège-lycée (on ne fait rien sur le niveau école ?), sachant qu'il est hors de question de répondre aux interrogations que l'on se pose sur ce dossier...
On a déjà découvert qu'un prêtre, ancien directeur de l'institution, avait été mis en examen et écroué pour viol en mai 1998 avant d'être retrouvé mort en février 2000.

François Bayrou, ministre de l'Education Nationale de 1993 à 1997, et dont la femme a enseigné le cathéchisme dans l'établissement dans lequel ses enfants ont été scolarisés, a fait la démarche de venir voir le prêtre pendant sa détention.
Le service public manque cruellement de moyens parce que l'argent de l'Etat finance largement sa concurrence. Personne ne sait le montant exact du coût exorbitant des sommes versées au total à des réseaux communautaristes qui contournent la mixité sociale et font de l'entre-soi un système.
Mais c'est ce modèle que choisissent nos décideurs bien-pensants, tout en montrant du doigt ceux qui tentent de faire de même.
L'hypocrisie des postures saute aux yeux. Sommes-nous prêts à le voir ?
