Longtemps, les équipes de France de sports collectifs ont été incapables de briller dans les grandes compétitions internationales. Certaines étaient même définies, avec beaucoup d'ironie, comme les championnes du monde des matchs amicaux, sous-entendant que la marche devenait trop haute lorsque l'on abordait les choses sérieuses.
Il est vrai qu'à quelques exceptions près, nous nous satisfaisions d'accéder aus phases finales les championnats de monde et autres coupes du monde sans oser rêver de participer au carré final.
Il a fallu attendre 1995 pour qu'une bande de barjots, un peu marginaux, fasse d'un sport essentiellement scolaire et universitaire, un sport de référence en France en devenant Champions du Monde de handball quelque part sur une île de l'Atlantique Nord...

La bande à Costantini va précéder de 3 ans l'inoubliable sacre des joueurs d'Aimé Jacquet un soir de juillet 1998 au stade de France.

Depuis, tous les sports de ballon ont connu des progressions les amenant parfois jusqu'au toit du monde. Les sélections féminines ne sont pas en reste.
Si bien que les 2 dernières olympiades ont connu l'excellence française dans les sports de ballon.
Le management des équipes françaises doit beaucoup à quelques entraîneurs pionniers qui ont créé et transmis une culture solidaire et humaniste aux jeunes sportifs qu'ils sélectionnaient.
On cannaît très bien les Platini, Zidane, Pichon, Le Sommer, Foppa, Saadi, Richardson, Karabatic, Gruda, Johannès, Parker, Wembayama, Ngapeth et consorts...
On connaït moins les remarquables éducateurs qui forgèrent les groupes qui leur permirent de se mettre en évidence. Alors, merci Daniel Costantini et Claude Onesta, Olivier Krumbholtz et Michel Hidalgo, Aimé Jacquet et Laurent Tillie, André Buffière et Alain Collet...

Et surtout merci à tous les éducateurs des premiers clubs de ces stars des sports collectifs qui ont permis à nos sportifs d'allumer la flamme de leur passion.