Le cyclone Chido aura au moins eu un effet positif : en braquant les projecteurs sur Mayotte, il aura mis en évidence que la problématique de l'eau est vitale. Or, à Mayotte, c'est déjà une problématique ancienne...
Accès à l'eau potable : un droit universel
Avant le passage du cyclonne Chido, Mayotte étéait déjà confrontée à l'accès à l'eau pour tous. Le contrôle illusoire des migrations, la construction forcément anachique des bidonvilles et la faiblesse des ressources en eau sur l'archipel sont des facteurs qui ont conduit les autorités préfectorales à limiter les usages de l'eau.
Le cyclone a fait basculer une réalité problématique dans le chaos.
Il va être indispensable de tout repenser pour l'archipel : approvisionnement, réseaux, santé, école...
La France n'a pas le droit de laisser à l'abandon ses terres lointaines, surtout lorsqu'elles ont exprimé leur volonté d'être associées durablement à notre République.
Espérons que nos dirigeants auront un projet de reconstruction ambitieux pour Mayotte, notamment afin d'assurer à tous l'accès à l'eau.
Articles similaires
Dans Actualités
2 semaines après le passage du cyclone Chido, les bilans humains et matériels ne sont pas encore consolidés. On sait pourtant qu'après les mesures d'urgence qui continuent de se mettre en place, il faudra reconstruire.
Rien que pour les écoles de Mamoudzou, la capitale, les experts des assureurs ont chiffré à 8 millions d'€uros le coût d'une remise en état...
Dans Actualités
118 km : c'est la distance qui sépare l'île d'Anjouan de Mayotte, département français d'Outre-Mer. C'est la distance que cherchent à franchir sur de petites embarcations de pêche (les kwassa-kwassas) des milliers de Comoriens pour fuir la misère et la guerre civile.
Dans Actualités
Vivre sans eau, sans électricité
Le cyclone Chido a dévasté un département français.
En Métropole, on imagine mal ce que signifie vivre durablement sans eau courante et sans électricité...
Et pourtant, c'est encore le sort d'une bonne partie de l'humanité.
