Des amis étrange(r)s

Donald Trump affiche à l'international des amitiés fluctuantes et contrariées. Il faut parfois savoir parfois décrypter la part de la sincérité et celle de l'opportunisme, car au fond, Le Président des Etats-Unis n'admire que lui-même...

Entre les invitations à sa cérémonie d'investiture, qui rassemblait les personnes qui pouvaient lui être utiles, et les discours officiels, Trump tisse sa toile des affidés et des amitiés parfois éphémères.

Parmi les dirigeants de ce monde, il est bien plus fiable de faire le bilan de ceux qui ont eu des paroles d'admiration pour le grand homme pour faire le tour des alliances potentielles, et encore ! Car Donald Trump n'a aucune reconnaissance envers ses alliés dès lors que des affaires de gros sous font pencher la balance de son côté.

Trump, c'est bien connu désormais, ne connaît que le business et le rapport de forces en affaires. Il n'a aucune empathie pour les plus faibles et les perdants.

Parmi son cercle de proches, il a perdu Jair Bolsonaro, son voisin en Floride, coupable d'avoir perdu le pouvoir au Brésil, mais il a gagné Javier Milei, l'homme à la tronçonneuse, président de la nation argentine.

En Europe, il peut compter sur le hongrois Victor Orban et l'italienne Giorgia Meloni, mais surtout il parie sur le fait que les nations européennes vont tomber une à une dans les bras des nationalistes. C'est le sens de l'appui non dissimulé à l'extrême-droite, porté par son fer de lance Musk, qui a pour but de fragmenter un ensemble européen bien trop volumineux lorsqu'il est uni.

Car Trump, également, n'aime pas la concurrence...

Trump va s'intéresser à tous les pays dès lors qu'ils auront quelque chose d'utile à vendre aux USA... au meilleur prix évidemment.

Comment vont réagir, par exemple, les pays africains traités de "pays de merde" par le candidat-président ?

Même les régimes autoritaires du Sahel risquent de ne pas goûter l'approche par trop expéditive des Américains et continueront de faire confiance à la Russie et à la Chine.