
Dans son infinie sagesse, Poutine va s'appuyer sur Trump pour engranger ses conquêtes sans trouver âme qui vive pour les contester. Même Volodymyr Zelensky, impuissant face à la lassitude de son peuple qui n'en peut plus, est sur le point de lâcher l'affaire.
"Ah, les cons !" avait murmuré Edouard Daladier, président du Conseil sur le tarmac du Bourget en découvrant la foule venue l'acclamer au retour de la conférence de Munich.
Ceux qui vont saluer le retour à la paix (elle est encore lointaine) sont victimes, comme la foule du Bourget, d'un mirage leur cachant le piège tendu par les grandes puissances militaires qui se partagent le monde sur le dos des plus faibles.
Trump, au nom des intérêts de sa Nation, ouvre bien grande la porte du poulailler européen à l'ours russe, en lui faisant promettre qu'il laisse bien ses volailles tranquilles. Il en profitera pour plumer au passage une ou deux poules comme dédommagement des serrures louées.

Quand l'histoire se répète, peut-être doit-on anticiper la suite des séquences qui sont devant nous. L'Union des peuples européens a les atouts pour contrer les ambitions de son dangereux voisin. Elle peut (elle doit ?) même s'armer pour ne plus dépendre de son versatile et historique allié.
L'a-t-elle compris ?
