Pugilat

L'Histoire retiendra la scène, mise en scène et retransmise au grand public via la télévision en direct : le leader ukrainien convoqué dans le bureau ovale, parole coupée par le vice-président américain, relayé par la leçon de morale du président de la plus grande puissance mondiale.

Zelensky venu pour demander la prolongation du soutien de son allié, mais accusé d'ingratitude et d'irrespect, sommé de présenter ses excuses et d'accepter l'inacceptable, le dépeçage en règle des ressources de son pays en échange de... rien.

En face de lui, 2 personnalités qui endossent le discours de Poutine, le dirigeant du pays qui a envahi son territoire. Le ton est menaçant, le vocabulaire irrespectueux et violent, auusi bien dans la bouche de JD Vance que dans celle de Trump.

L'attitude de Zelensky, visiblement interloqué par les arguments de ses prétendus alliés, restera digne et combative. Il rappellera les faits : il n'est pas l'agresseur, il défend les valeurs d'un monde libre, fort de son droit et des ressources de son peuple. Il rappelle que mettre en péril l'avenir de son pays au profit de la Russie, c'est ouvrir la porte aux ambitions de Poutine sur l'ensemble du continent européen et, à terme, menacer également la sécurité des Etats-Unis.

Plus grave encore, partout sur la planète, c'est désormis l'état de droit qui n'a plus de valeur en face de la loi du plus fort. C'est encourager la Chine à prendre enfin le contrôle de Taïwan, la Corée du Nord à envahir don voisin, la Ruusie à s'emparer des pays baltes et de la Finlande, voire plus si affinité...

Tout cela devant les caméras selon une savante mise en scène...

Y aura-t-il suffisamment de citoyens américains pour s'organiser et freiner les délires du clone de Poutine ?